Thème : Les Affichistes

« Quand l’Affiche annonce la couleur »

Pour sa deuxième édition de février 2017, le Salon BiblioMania met à l’honneur des grands noms de l’affiche tels que Pierre Okley, Jules Chéret, Leonetto Capiello, William H. Bradley(American Art Nouveau), ou encore Jacques Villeglé (Nouveau Réalisme).

En 1780, l’affiche est placardée sur les murs, elle est destinée à donner des informations. À la fin du 19ème siècle, elle devient un objet publicitaire.

L’affiche et l’illustration seront à l’honneur et par la même occasion on pourra retrouver une variété de documents qui sont de véritables journaux ouverts sur le monde et ce, à travers toutes les époques.

Pierre O’kley : Affichiste français, spécialisé dans le dessin de la pin-up

Pierre Okley (Pierre Gilardeau) né à Nantes le 29 novembre 1929 et mort à Guérande le 26 octobre 2007.

Les plus célèbres de ses affiches on été réalisées pour le Moulin Rouge, le Lido, le Châtelet, Mogador et les Folies Bergères. Il représente parfois sa propre femme dans ses projets d’affiches.

Il fait partie des grands affichistes des années 50 à 70, avec René Gruau, Brenot, et Aslan, spécialisé dans la représentation de la femme et plus particulièrement des pin-up.

Dans ses amis, il avait Peters Sisters, Dalida, Albert de Smet… Okley était célèbre pour sa gentillesse et sa simplicité.

Michel Gourdon : Illustrateur du roman populaire

L’oeuvre de Michel Gourdon (1925-2011) est associée, à juste titre, au roman populaire et notamment à l’aventure des éditions Fleuve Noir pour lesquelles il illustre plus de 3500 couvertures de 1949 à 1978. Ses images contribuent au succès des collections Espionnage, Spécial-Police et Angoisse, par ses compositions d’inspiration cinématographique, qui emportent l’imagination des lecteurs avant la première ligne du récit, et par ses séduisantes pin-up. 

Le paradoxe de Michel Gourdon réside entre la confidentialité de sa signature et les tirages faramineux, portés par Coplan, OSS 117, San-Antonio (bien sûr !) et des auteurs mythiques tels que G.-J. Arnaud, Rank ou G.-M. Dumoulin. 

Né en 1925, Gourdon étudie aux Beaux-Arts de Bordeaux dont il revendique l’héritage classique. Les séances de nus académiques nourrissent sa maîtrise du dessin des corps féminins. Après une expérience sans lendemain dans le dessin animé et en tant que dessinateur industriel (amer souvenir), c’est la rencontre décisive, en 1949 avec Armand de Caro, co-fondateur du Fleuve Noir qui oriente sa carrière. 

Dès lors, les couvertures d’Espionnage de Gourdon s’étalent sur les présentoirs des cafés-bars-tabacs des années soixante, dans une esthétique imaginaire de la Guerre Froide qui va s’inscrire dans la mémoire collective. 

Ses années Fleuve Noir, ne doivent pas faire oublier ses craquantes pin-up vintage au lavis pour Paris-Flirt ainsi que les nombreuses couvertures de romans sentimentaux. Insouciant du discrédit attaché aux romans à l’eau de rose, il réalise de superbes compositions classiques pour les éditions J’ai Lu, Tallandier, les revues Maxi et Télé 7 Jours. 

Le souvenir et la reconnaissance de son oeuvre ont longtemps été soutenus par les collectionneurs et fanas de San-Antonio. Le salon Bibliomania met à l’honneur cet artiste fascinant, par cette exposition-vente d’une sélection de ses plus belles gouaches. 

Régis Jorand : Scripophilie

Qu’est ce que la Scripophilie ?

Les collectionneurs d’anciennes actions de bourse viennent de tous les horizons. Les premiers collectionneurs sont sans doute, des anciens de la bourse, anciens agents de change ou encore anciens banquiers. On sait que les titres sont morts depuis 1984. L’informatique a eu raison du papier. Mais la rareté est un facteur essentiel de cotation, ce qui encourage quelques personnes à rechercher et conserver ces papiers précieux.

Les amateurs s’intéresseront à l’aspect décoratif des vieux titres. C’est la variété des thèmes qui amène de nouveaux adeptes, sans oublier les numismates qui s’intéressent au papier monnaie pour agrandir leur domaine de collection.

Les spéculateurs, eux, recherchent certains titres qui sont encore cotés à la Bourse de Paris, comme les titres chinois, mexicains, brésiliens… Certaines de ces valeurs risquent un jour d’être revalorisées.

Maintenant la scripophilie commence à être mieux connue du public.